MAISON MOSCHINO

MAISON MOSCHINO

Σάββατο 22 Νοεμβρίου 2014

FENDI PRET-A-PORTER A/H 2014-15

http://www.lofficielmode.com/defiles/fendi-a-h-1415/

Par Louis Bompard


Nous apprîmes la semaine dernière que, pour la première fois, le défilé Fendi allait être filmé par des drones téléguidés qui survoleront le podium. On y voyait là une facétie du geek Lagerfeld, tout autant qu’un écho à la dernière collection de la maison, inspirée par l’univers informatique. Il fallait finalement voir bien au-delà. Car ce défilé automne-hiver 2014 était, en fait, ouvertement inspiré par le champ visuel de l’armée. Mais cela, difficile de le savoir avant, puisque la maison n’offrait pas, pour une fois, de communiqué de presse en préambule. Seuls les mots «  Rome  » et «  Made in Italy  » floqués sur les murs peints d’un motif de camouflage aux lignes carrés (oui, sans le savoir, il fallait comprendre qu’il s’agit  bien du camouflage), pouvaient nous mettre sur la piste. Car en matière d’armée, Rome…
Mais alors, que propose une maison habituée à habiller les élégantes de la Botte et d’ailleurs lorsqu’elle décide de faire souffler un vent militaire sur sa collection  ?
Chez Chanel, les superproductions que sont les défilés obligent Karl Lagerfeld à brimer quelque peu son second degré. Ses inspirations doivent être envoyées cash à la face du monde. Chez Fendi, le Kaiser est plus tranquille. C’est pour cela qu’aujourd’hui, il amène petit à petit son idée de la saison, si bien qu’il faudra attendre la fin du show pour que l’évidence saute aux yeux  ! On notera d’abord les manteaux aux épaules arrondies pour «  jouer les gros bras  », ou encore l’utilisation d’une résille sporty en empiècements d’une robe ou poches plaquées. Les teintes sont lourdes, allant du bleu nuit au kaki, du brun au noir, comme pour mieux se camoufler. On commence ensuite à se douter de quelque chose, quand la collection bascule (comme d’autres avant elle cette saison #Alexander Wang #Diesel) vers un combat contre les conditions extrêmes. Les petites jupes patineuses s’allongent et laissent place à d’autres plissés ou à quilles, les modèles se couvrent, et bien sur dans ce cas là chez Fendi, la fourrure n’est jamais loin…
Ainsi on superpose les manteaux, un court sur un long, du tweed sur de la fourrure, de la fourrure sur du matelassé style Barbour. Et si cela ne suffit pas, on «  wrap  » le tout dans d’impressionnants chauffe-épaules au style plutôt brut. Puis quelques évidents patchworks de fourrure forment des manteaux camouflages, le rose apparaît «  pour faire le nombre  » avant le vrai coup de maître du défilé  ; celui pour qui on serait prêt à dire «  si c’est ça l’armée, j’y vais  !  ». En singeant l’explosion d’une flaque de boue (il ne faut vraiment pas tenir à ses vêtements, pour être un soldat…), Karl Lagerfeld tachète en dévoré des manteaux en drap de laine ou constelle d’éclaboussures blanches un vison vert bouteille à tomber. Pendant qu’il défilait, une balle nous à toucher. En plein cœur.

 
 







































































































 

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